Vous connaissez sans doute une oeuvre de Daniel Buren, celle qui avait tant fait polémique lorsque François Léotard était ministre de la Culture et qui se trouve toujours derrière le Conseil d’Etat dans le quartier du Palais Royal dont les jardins sont si agréables pour une escapade. Bref, les colonnes rayées de Buren qui « sortent » plus ou moins du sol constituent un lieu de visite certain pour les touristes.. et les élèves en goguette scolaire.
Vous êtes peut être aussi allés au Grand Palais en 2012 quand, dans le cadre de la manifestation Monumenta, il exposa de nombreux « parasols » vitrés et colorés sur la plus grande partie de la surface de l’immense Palais donnant une allure très festive à ce vieux monument, la preuve en étant l’engouement des « jeunes » pour cette exposition.
Et revoila Buren, cette fois à Strasbourg au Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg. D’une part, on retrouve l’idée de 2012 avec les verres colorés permettant des échappées remarquables sur les monuments lointains de la ville. D’autre part, comme un jeu de construction géant, entre blanc très blanc et couleurs franches, on parcourt une salle en s’amusant comme des gamins et en photographiant ses amis, ses enfants, son conjoint…à travers les ouvertures. Bien sûr l’expo qui a duré 6 mois est terminée mais le souvenir de cette fraicheur reste intact surtout dans cette ville stricte qu’est la capitale de l’Alsace.